la guyane

La Guyane se trouve à environ 7100 km de la métropole. Couvrant presque 90 000 km², la Guyane, qui représente presque 1/6e de la métropole, elle constitue de loin le plus grand département français. Au Nord-Ouest, le fleuve Maroni défini la frontière naturelle avec le Surinam et l'Oyapock celle avec le Brésil au Sud-est. Au Sud-(Ouest), la limite, peu précise, est déterminé par les légendaires Monts Tumuc-Humac. L'avantage majeur de la Guyane tient à sa position géographique continentale ; en effet contrairement à ce qui se passe dans les îles avoisinantes et les territoires insulaires de outre-mer il n'y a jamais de cyclone en Guyane.
La Guyane possède trois ensembles géographiques :

-Les terres hautes : c'est le domaine du foret équatorial qui couvre 94% du territoire,
-Les terres basses : elles représentent la frange littorale, soit environ 6% du territoire, suivant les latitudes on y rencontre des marécages, des savanes ou des massifs forestiers,
-La mangrove, subit les terribles effets d'un courant qui porte d'ailleurs son nom. Les fleuves déposent une quantité incroyable d'alluvions à leurs embouchures, il en résulte que l'océan est trouble sur plusieurs kilomètres depuis la côte.
Lorsque l'envasement du littorale est plus important, les palétuviers se développent plus rapidement, donnant naissance à la Mangrove qui, peut s'étendre sur plusieurs kilomètres de largeur.
Fleuves et bassins de Guyane : réseau hydrographie

Comme dans la quasi totalité des régions équatoriales, le réseau hydrographique Guyanais est particulièrement dense et ramifié ("chevelu"). Faisant partie intégrante de la vie, la Guyane compte une quinzaine de fleuves important parmi lesquels, deux grands principaux dont la superficie de leurs bassins versant intérieurs dépassent les 10 000 km² :

-Le Maroni : près de 65 000 km² avec la partie surina-mienne,
-L'Oyapock : près de 28 000 km² avec le versant brésilien.
Les fleuves rivières et criques guyanaise (ponctuer de nombreux rapide appeler "sauts" qui sont parfois particulièrement rapide en amont surtout pendant la saison sèche), draine leurs eaux douce d'Est en Ouest vers l'océan Atlantique. Les plus importantes prennent naissance en château d'eau principale et les rivières côtières plus petites ons leurs sources au niveau de la chaîne septentrionale, dans l'ensemble des reliefs de la Sparouine, Decou-Decou et Lucifer, au Nord-est de la montagne tortue.

Les eaux guyanaises possèdent des taux élevées de matière organiques dissoute ainsi que de fort taux de matières minérales charriées. L'abondance de ses matières en suspension tant a teinté l'eau de couleur allant du beige au marron suivant les concentrations. ►Dans leurs cours inférieurs, les rivières sont larges, profondes aux eaux calmes et au delà de la zone de marnage où se trouve les sauts "affleurement rocher plus ou moins important", les courants sont violents séparent des biefs au cours plus tranquille. Par endroits, des bancs de sable visibles au moment des basses eaux peuvent également ralentir le courant. Sur les rochers immerger en saison des pluies et pendant les crues, exposé en plein soleil durant la saison sèche on trouve une végétation bien adapter à ce milieu avec des espèces du genre Apinagia aux feuilles immerger souvent laciniées, souple et résistante et surtout Mourera fluviatile, la "salade koumarou", qui possèdes d'énormes feuilles dissymétriques, d'aspect gaufrée, accrocher au rocher par de grosses verrues coniques.



Détaille de quelques rivières guyanaises :
-L'Oyapock : formant la frontière naturelle avec le Brésil, elle possède de nombreux sauts et rapides.

-Le Maroni : fleuve roi de la Guyane, qui marque la frontière naturelle Guyano-Surinamienne, offre sur ses 520 kilomètres de cours de superbe paysage. Il prend sa source dans les Tumuc-Humac, au Sud du Surinam, sous le nom de Litany ou (Itany), devient le Lawa après se confluence avec l'Inini, devient le Maroni après sa confluence avec Tapanahoni venu du Surinam.

-L'Approuague : tantôt sauvage tantôt apprivoisé, l'Approuague draine un bassin contigu, au Sud du département, à ceux du Mahury, de la Mana, du Sinnamary et de l'Oyapock. Il possède le sauts au plus grand dénivelé, avec 19 mètres.

-Le Sinnamary : prend sa source non loin de Saul au centre de la Guyane. Les sauts y sont très nombreux et c'est au milieu de celui-ci que l'on trouve le barrage hydroélectrique de Petit-Saut.

-La Mana : est la plus sauvage des rivières de Guyane, elle possède une centaine de sauts repartie sur ses 430 km de long.

-Le Kourou : son estuaire constitue le port de la ville spéciale.

-La Cayenne : plusieurs grand cours d'eau se rassemble a quelques kilomètres de l'océan, pour formé un gigantesque estuaire de 2 km de large.

-Le Mahury : constitue la limite Est de l'île de Cayenne.

-Réservoir E.D.F de Petit Saut : est le seul grand "lac" ou réservoir décelable en Guyane, semblant par sa forme, au lac Volta en Afrique de l'Ouest. Ce "lac" ou réservoir E.D.F du Petit Saut, se situe au milieu de la rivière Sinnamary (qui s'étend sur 262 km), à environ 80 km de Cayenne à l'Est et à 40 km de la petite ville de Sinnamary au Nord.
Fleuves et bassins de Guyane : les poissons
La Guyane regroupe à elle seule, plus de 500 espèces de poisson d'eau douce dont plus de 45% lui sont endémiques (à elle et au pays voisin).

Au niveau biogéographie, les poissons dans leurs répartitions cartographiques confirment aussi les affinités faunistiques, avec d'une part un groupe Surinam, Maroni, Mana, Sinnamary et d'autre part un groupe Oyapock-Approuague. De plus, les fleuves de Guyane avec le fleuve Surinam constituent une entité géographique isolée du reste du bouclier des Guyane et du système amazonien, tout en subissant leurs influences. Ainsi un bon nombre d'espèces sont répertoriés dans tous les fleuves de Guyane. Certain se trouve qu'à l'Ouest comme cichlaocelaris, d'autre qu'à l'est comme hydrocynus lucius (Ctenolucidae) dans le bassin de l'Oyapock, Leporinus melanosticus endémique de l'Approuague -- enfin certains habitent les marais et pripris de la bande côtière (les Attipas) alors que l'Âimara, qui est largement répandue dans tous les grands fleuves et rivières de Guyane, est absent dans les fleuves Kourou et Iracoubo. Anomalie que l'on retrouve pour d'autres espèces qui sont également absentes dans les rivières côtières du centre.
Comme pour les poissons d'eau de mer, on va distinguer ici les poissons "limon" et les poissons à écailles :
-Les poissons "limon" : silures de la famille des Pimélolidae, qui peuvent également être pécher a certaine période dans les estuaires, sont les plus grosse espèces capturées essentiellement dans l'Oyapock et Approuague : Brachyplatystoma filamentosum ou "torche", de 5 à 15 kg, peu éteindre 200 kg, Brachyplatystoma flavicans ou "dorade", Brachyplatystoma vallantii ou "poucici" et Pseudoplatystoma faciatum ou "torche tigre" long de 80 centimètres, a la tête très aplatit et allonger de couleur jaune-vert rayer de noir. Petits silures à plaques dermiques comme les Attipas, de petite taille, les Corydoras très apprécier des aquariophiles.
-Les Gymnotiformes : environ douze espèces, au corps très allonger finissant en pointe, la tête et l'abdomen ne représentant qu'une faible proportion et une très longue queue, avec des écailles difficilement discernable sur la seul nageoire présente. Les pectorales et l'anale extrêmement longues, qui assure par ses ondulations les déplacements de ces dernier vers l'avant ou vers l'arrière, la nage se faisant sans flexion du corps. Ils sont dotés d'organe capable de produire des courants électriques et aptes à les recevoir. C'est entre autre un moyen de perception de leurs environnements. Ils émettent de brèves décharges ne dépassant pas quelques Volts, seul les Eléctrophoridae sont capable de produire des courants de centaine de volts, utilisé comme arme d'attaque et de défense.
-Les Gymnotidae : de tailles moyennes à grandes le corps sub-cylindrique dans la partie antérieure légèrement comprimés dans la portion distale : Gymnotus carapo "Gymnote rayer" ou "z'angui" d'une longueur de 40 centimètres, présente des bandes transversales beige à marron claires obliques sur tout le corps, tandis que chez Gymnotus anguillaris (d'une longueur de 30 centimètres), ces stries sont limités au tiers postérieur. Et la plus spectaculaire, la Gymnote électrique, Electrophorus electricus ou "zangui tranblan" d'un poids de 20 kg pour une taille de 230 centimètres, présente dans tous les bassins hydrographiques.
- Les "poissons couteau" : possèdes un corps comprimés latéralement, en générale de couleur claire avec des bandes transversales plus sombres : hypopygus lepturus le plus petit ne dépassant pas 10 centimètres avec une livrée composée d'un fond clair et des bandes transversales ; Bracyhypopomus beebei d'une taille de 30 centimètres ; Eigenmania virescens ou "bloblo d'une taille comprise entre 20 et 40 centimètres, de couleur claire avec trois bandes longitudinales sombres.
-Au moins une raie d'eau douce, Potamotrypon hystrix, petite de forme circulaire dont le diamètre peut atteindre 40 centimètres. Sa queue est pourvue d'un ou plusieurs aiguillons, sa coloration, brun-marbré de noir. Elle vit de préférence sur les fonds sableux ou elle se confond avec les feuilles mortes (attention ou l'on met les pieds).

Ensuite, il existe deux grands groupes de poissons a écailles, qui sont bien représentés par les variétés de formes et d'espèces dans les cours d'eau et marrais : les Characidae et les Cichlidae :
-Les "prapras" de la famille des Cichlidae, cichla ocellaris ou "Tukounaré", poisson carnivore qui peu atteindre 50 centimètres (espèces très prisé de la pèche sportive), connu uniquement du Maroni sur fond rocheux.
-Les "payas", Astronotus ocellatus ou "Oscar", Chaetobranchus flavescens, Geophagus sp. et de nombreux autres genres.
-Les Characiformes : avec le groupe des Koulans "koulans baré" Hoplerythrinus unitaeniatus, "ti-koulan", Erhytrinus erhytrinus, le "patagaïe" (poisson tigre), hoplias malabaricus et l'"aimara" (poisson tigre), Hoplias aimara. Ce dernier le plus grand d’entre eux avec plus de 40 kg, le carnivore du groupe par ça taille. Egalement redoutables par leurs mâchoires armée de dents acérées, les "dents chiens" Acestrorhinchus guianensis et Acestrorhynchus falcatus de taille moyenne et agressifs.
Et enfin le groupe des carpes Leporinus fasciatus, Leporinus friderici, Leporinus granti, pèche surtouts dans les fleuves de l'Est de la Guyane.
-Les Serrasalmidae : poissons doté d'une "carène ventrale" armé d'épines, le corps compressé en forme de disque, répartie en Guyane en deux sous-familles : les Myleinae et les Serrasalmidae.
Les premiers les "pocous", au sens large, possède des dents antérieures de Malariformes, sont herbivores, spécialisé dans la consommation de plante aquatiques, Metynnis lippincottianus "le dollar argent", "yaya koumarou". "yaya soléy" vit en groupe dans les marrais côtiers et tout particulièrement à Kaw, poisson herbivore consommateurs de Cabomba ; le pakou, "paku", "Koumarou nwé" Myleus pacu, frugivore, (graine koumarou) et herbivore qui peu mesure prés de 60 centimètres bien connus de l'Oyapock ; le koumarou, Myleus rhomboidalis, grand consommateur de "salade koumarou", Mourera fluviatilis, présent dans tous les grands fleuves de Guyane, à l'exception du Kourou et du complexe Comté-Orapu, avec un doute sur l'Iracoubo ; Myleus rubripinnis et le "pacoussine", Myleus ternetz qui complète leyrs régime à l'aide d'insectes.
-Les dernier, les Serrasalminae : les piranhas, ont des dents tranchantes, triangulaires, addapté à un régime carné ; le piray "piray de nuit" Serrasalmus rhombeus
En fin, les "yayas" nombreuse espèces de petites tailles voir très petites tailles, les "poissons crayon" ou "ti-yaya" comme Nannostomus beckfordi, avec une bande longitudinale argentée surmontée d'une bande noire et Nannostomus bifasciatus avec deux bandes foncées ; les "milé montangn" des genre Copella et Pyrrhulina, Pyrrhulina filamentosa ; "gros yaya", Astyanax bimaculatus (long de plus de 10 centimètres), trés brillant avec le dos olivâtre et toutes les nageoires vivement colorées de jaunes-orangé ; Hemigramus ocellifer ( d'une longueur de 4 centimètres), avec une tache blanc-brillant sur la queue, d'où son nom de "feu de position" ; Hyphessobryon ; Moenkhausia oligolepis ou "yaya moloko" ;Pristella maxillaris ou "chardonneret d'eau" ; Gasteropelecus sternicla ou "poisson rach" et "poisson hachette argenté" Carnegiela strigata ou "hachette marbré".

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